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Des réflexions sur la civilisation à venir, une selection subjective de lectures/podcast/vidéos, de la bonne humeur et de la vulnérabilité

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Par gregory pouy
29 oct. · 3 mn à lire
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De quoi serez-vous fier.e sur votre lit de mort ?

Jusqu’à ce matin, je me demandais comment, dans cette newsletter, ne pas traiter du conflit en Israël car il a occupé la grande majorité de mon temps d’esprit disponible et puis j’ai appris la disparition de Matthew Perry ce matin, principalement connu pour son rôle dans la série Friends.

JE POSE ÇA LA

Matthew a écrit une biographie « Friends, mes amours et cette chose terrible » il y a tout juste 1 an dans laquelle il parle de ses addictions à l’alcool et aux drogues.
C’est cette triste nouvelle et la lecture d’un passage de son autobiographie qui me permette de sortir un peu de cette actualité terrible.
Il y explique que le jour où il va mourir, tout le monde ne parlera que de Friends, évidemment. Et bien qu’il soit fier de son travail d’acteur, ce dont il est le plus fier, de très loin, c’est d’avoir permis à des personnes de sortir de leur addiction.
Et c’est de cela qu’il voudrait qu’on se souvienne quand on parlera de lui.
C’est le travail de toute sa vie de tenter d’aider les personnes qui comme lui en souffraient, tout simplement parce qu’il les comprenait.
Cela me fait un peu penser à l’animateur de TV Jean-Luc Delarue qui avait entrepris la même démarche il y a 10 ans.


De quoi serez-vous fier sur votre lit de mort ?
Comment avez-vous envie que l’on se souvienne de vous ?
C’est une question que je me pose très souvent ou plutôt que je me suis beaucoup posé, j’en parle dans mon livre d’ailleurs.
Désormais je crois avoir trouvé la réponse et je suis très aligné au quotidien avec ce que je fais.
Je serai fier d’avoir pu transmettre de la connaissance, de l’écoute, de la sagesse, des points de vue et que cela ait pu transformer 1 ou plusieurs âmes souvent proches parfois moins.
Je n’ai pas l’ambition de changer le monde mais de participer à en montrer sa complexité (la dernière fois je parlais de retenue) et d’y mettre de l’énergie positive, d’aller dans « le bon sens »…
C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai toujours souhaité avoir des enfants : pouvoir transmettre.
Désormais je réalise que l’on peut transmettre de mille façons : enseigner, faire des conférences, faire des podcasts, écrire….
Alors, je m’y attelle chaque jour et cette newsletter est sans doute un petit caillou en plus à ma modeste démarche plus globale.

Je crois que l’on a tous besoin de cette douceur (voir dans les liens à lire) et j’essaie de toutes mes forces même si parfois mes messages ne sont pas compris et qu’en retour on m’envoie de la haine comme ça a été le cas avec ma dernière newsletter dans laquelle j’appelais à la retenue.
D’ailleurs, si vous voulez lire les 2 articles les plus intéressants que j’ai lus sur le conflit, le 1e est de Harari et le second d’un journaliste que j’adore, Thomas Friedman.
Les 2 sont juifs (si vous vous posiez la question mais n’y voyez pas là une prise de position), écrivent en anglais et sont passionnants.Je crois que l’on a tous besoin de cette douceur (voir dans les liens à lire) et j’essaie de toutes mes forces même si parfois mes messages ne sont pas compris et qu’en retour on m’envoie de la haine comme ca a été le cas avec ma dernière newsletter dans laquelle j’apellais à la retenue.
D’ailleurs, si vous voulez lire les 2 articles les plus intéressants que j’ai lu sur le conflit, le 1e est de Harari et le second d’un journaliste que j’adore, Thomas Friedman.
Les 2 sont juifs (si vous vous posiez la question mais n’y voyez pas là une prise de position), écrivent en anglais et sont passionnants.

ON ECOUTE!

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