J'ai accepté un nouveau rôle
C’est étrange cette déconnexion que l’on peut avoir avec soi-même. Vos amis proches ont une vision pour vous-même avec laquelle vous avez du mal à connecter et puis finalement avec le temps cela grandit. C'est fascinant cette capacité qu'ont nos proches à voir en nous des talents que nous peinons à reconnaître.
Il y a 3 ans, un ami m’a dit que je ferais un bon coach….immédiatement s’est allumée en moi la sirène du syndrome de l’imposteur.
Je n’ai pas fait d’étude de coaching, je n’ai aucune méthodologie, je ne saurais pas par où commencer.
L’ami en question me dit « tu fais comme dans la vraie vie puisque tu le fais déjà ».
Ça peut sembler évident mais dans ce genre de situations, j’ai tendance à perdre mes moyens.
Une chose en amenant une autre, la coïncidence a voulu qu'une personne m’ait demandé dans le même temps de l’accompagner.
Néanmoins à l'époque, je ne me sentais pas légitime et donc pas très à l’aise.
J'avais accepté car j'avais vraiment envie de l'accompagner et je crois que cela lui avait été utile. Mais je n'avais pas cherché à reproduire la situation.
Si je le résume rapidement, je dirai que la différence majeure réside pour moi dans le fait que le coach pose des questions tandis que le mentor aide à y répondre.
Dans un monde incertain, c'est présomptueux de vouloir répondre mais le mentor s’appuie sur son expérience afin de pouvoir aider la personne avec laquelle il discute.
On pourrait se dire qu'à travers mes podcasts, je suis devenu un expert des bonnes questions et je crois que c'est vrai aussi, je sais parfaitement poser les quelques questions qui permettent de réfléchir avec un angle différent.
Comme me l'a dit mon ami Emmanuel : "dans un monde ou tout le monde se gargarise d'avoir des réponses parce qu'ils se rassurent avec telle ou telle étude, toi tu es l'expert des questions".
J'aime cette idée.
Charles, de son coté, a insisté sur le fait que je serai un excellent mentor parce que selon lui, je possède un mix très particulier de culture business (je fais de la stratégie depuis 20 ans), technologique, sciences humaines et surtout j'ai accumulé plus de 400 conversations avec des personnalités exceptionnelles qui m’ont naturellement profondément changé.
Alors, quand en octobre, une personne abonnée à cette newsletter m’a demandé si je pourrais l’accompagner, j’ai accepté cette position.
Et je l'ai fait avec d'autant plus de plaisir que j’ai également accueilli l’idée que je pouvais vraiment être utile.
Ainsi, il m’expliquait que la famille pouvait choisir un partenaire qu’ils savaient serait un bon « match » pour leur enfant/cousin/neveu mieux que lui-même (ou elle-même) pourrait le faire.
Les chiffres lui donnent raison, puisque seulement 1,1% des mariages en Inde se terminent par un divorce alors que 90% de ces mariages sont arrangés.
Je préfère néanmoins les discussions naturelles et d’ouvrir mes oreilles non seulement pour écouter mais surtout pour entendre ce que mes amis ont à me dire que ce soit des conseils ou des reproches d’ailleurs.
En tout cas, je peux donc désormais ajouter cette carte aux multiples choses que je propose et cela me remplit de joie.
Une autre chose qui me remplit de joie, ce sont les publications que j’ai pu faire ces dernières semaines.
J’en suis convaincu car la course à la performance et à l’optimisation ne sont plus autant valable dans un monde instable, ors beaucoup trop de leaders ont encore uniquement ce modèle en tête.
Ensuite pour la Fondation Jean Jaurès, une institution très respectée par un public plus connaisseur, j’ai eu l’occasion de publier une longue analyse sur l’impact des podcasts sur les élections américaines.
Comme le souligne "the Atlantic" de manière plus crue que moi, les médias « mainstream » ont déjà perdu la course.
Les influenceurs sont les nouveaux médias, ils ont plus d’audience, plus de crédibilité et plus d’impact dans ce monde dicté où l’on a plus confiance dans les institutions.
Cela génère de nouveaux défis majeurs que j’aborde dans ma note.
Je suis content de reconnecter avec l’écriture et la prise de position car ce sont 2 choses qui me caractérisent beaucoup et que l’on ne ressentait peut-être plus dans mes podcasts puisque j’y laisse la place à mes invités.
Cette semaine sur Vlan! & Ping!
D’abord à noter qu’alors que mes podcasts entame une nouvelle phase de croissance, je cherche des partenaires pour Vlan! et Ping! afin d’enrichir l’expérience des auditeurices donc si cela peut faire du sens pour la marque pour laquelle vous bossez, parlons-en ensemble avec plaisir!
Et si vous n’avez pas de marques particulières, j’ai créé un tipeee pour m’aider à développer et financer mes podcast! Ca parait rien mais votre aide est indispensable.
Vlan! : Un directeur de recherche à l’INSERM: la mort est une maladie dont on peut guérir
Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de médecine cellulaire et d’épigénétique mais dans cet épisode avec Jean Marc Lemaître, un des meilleurs chercheurs français sur l’analyse de la vieillesse et de la mort, nous avons totalement plongé dans ces sujets.
J’étais totalement fasciné par cette conversation car je n’avais jamais imaginé la mort comme une maladie dont on peut “guérir” et pourtant d’ici 10 ans, la médecine cellulaire devrait avoir beaucoup avancé puisque nous en sommes déjà aux tests cliniques sur des humains en 2024.
Ca semble fou mais vous allez en apprendre beaucoup plus en écoutant cet épisode. Bam!
Ping!: Peut-on concilier éthique et profits? avec Emery Jacquillat
Emery Jacquillat est, disons le tout net, une des figures emblématiques, du leadership conscient en France.
CEO de la Camif et cofondateur de la communauté des entreprises à mission, il nous livre sur Ping rien d’autre qu’une masterclass sur la manière de réconcilier impact et profits.
L’idée n’est pas de dire “mort au capitalisme” mais de l’envisager de manière différente et plus mesurée, plus éclairée.
Et Emery qui est le 1er à avoir du F***K au black Friday sait de quoi il parle dans ce domaine.
Un épisode que je voulais enregistrer depuis les débuts de Ping et que je suis ravi de vous offrir cette semaine.
Les épisodes que vous avez pu rater (on fête les Ferdinands):
J’adore me souvenir des vieux épisodes qui ont tellement bien fonctionnés et ce qui est vraiment drôle avec Ferdinand, c’est qu’à la base on devait parler ensemble d’un sujet qui n’avait rien à voir : Ecosia, un moteur de recherche écolo. J’adore j’adore cette magie de la conversation et c’est effectivement un épisode qui avait cartonné à l’époque. | |
Un truc dont j’ai de plus en plus envie pour moi, c’est de découvrir l’Europe, de partir à coté de chez moi, de faire des road trips voire partir en vélo. Ferdinand, c’est le cofondateur de Chilowé que vous connaissez peut-être et plus ca va, plus cette tendance est en train de prendre la place. |
DES LIENS TOUT À FAIT INCROYABLES!
Peut-on vraiment apprendre quelque chose sur TikTok?
Le micro learning, c’est une vraie grosse tendance et on adore tous désormais passer du temps à regarder des vidéos sur Youtube et TikTok pour apprendre à faire çi ou ça.
Ca rentre de plus en plus dans les usages (les miens y compris) mais est ce que ca marche pour de vrai?
Et du coup, est-ce qu’on peut utiliser cette méthode pour former des vendeurs par exemple? Et est-ce que ça peut fonctionner pour tout ? La réponse est dans cet article :)Un des challenges que pose l’I.A est évidemment l’apprentissage
Cet article examine les défis posés par l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans la création de photos, notamment en matière de désinformation historique. Il souligne l'importance pour l'enseignement de l'histoire de développer l'esprit critique des élèves face à ces nouvelles technologies, afin de distinguer le vrai du faux. L'article propose des stratégies pédagogiques pour aider les étudiants à analyser et interpréter les images générées par l'IA, renforçant ainsi leur capacité à naviguer dans un paysage médiatique en constante évolution.
Pourquoi les politiques mentent?
Forcément l’article le plus intéressant est en anglais, j’suis désolé d’avance mais en même temps, je l’ai trouvé passionnant.
L’auteur explique que le “fact checking” ne sert à rien car nous vivons dans un monde ou il y a tellement d’informations que le réél devient quasi relatif.
Il constate que, malgré les efforts pour exposer les contrevérités, les mensonges persistent et sont amplifiés par les médias partisans, notamment conservateurs. Il souligne que la polarisation politique et la diminution des médias locaux ont créé un environnement où mentir est moins risqué et plus gratifiant pour les politiciens. Il suggère que pour encourager la véracité, il est nécessaire de modifier les incitations, en récompensant la vérité et en pénalisant le mensonge, tout en reconnaissant que ces réformes nécessitent un soutien public significatif pour être efficaces.
Je me limiterais toujours à 3 liens donc voilà c’est tout pour cette semaine (sachant que Hop! C’est bimensuel comme Ping!), n’hésitez pas à me faire des retours et à partager la newsletter à vos amis, collègues, connaissances si vous la trouvez pertinente. Il y a un bouton juste en dessous !
