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Des réflexions sur la civilisation à venir, une selection subjective de lectures/podcast/vidéos, de la bonne humeur et de la vulnérabilité

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Par gregory pouy
1 déc. · 4 mn à lire
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Embrasser un optimisme apocalyptique ?

Si vous avez lu mon livre ou si vous en connaissez le titre, vous savez sans doute que j’adore les oxymores car je trouve que notre réalité est pleine d’injonctions contradictoires. Donc nécessairement quand je suis tombé sur ce concept d’optimisme apocalyptique dans un article du NYT, ça a attiré mon attention.

Avant de débuter cette newsletter, je voulais juste vous dire qu’aujourd’hui c’est mon anniversaire et plus j’avance en âge plus que je suis surpris car je n’ai pas du tout la sensation d’avoir l’âge inscrit sur mon passeport…48 ans…c’est fou.

Je reste incrédule devant ces chiffres tant les 50 ans de mes parents me semblaient hier et qu’ils étaient pour moi des personnes très mures.
Je crois que c’est assez classique, j’espère du moins avoir la sagesse de mon âge, on va en avoir besoin pour traiter le sujet du jour et tous ceux qui sont liés.

Bref, pour revenir à notre sujet, c’est très étrange comment pendant les 40 dernières années en France nous vivions notre meilleure vie, on était insouciant, on croyait au progrès, on s’empressait tous d’adopter chaque nouvelle technologie et puis…

Tous les films et séries que l’on consomme avec avidité nous parle de la fin du monde, de l’horreur qui est en train de se dessiner.
Et nous les consommons parce que notre cerveau a évolué de telle sorte que nous sommes toujours attirés par les choses négatives. C’est naturel.
D’ailleurs « est-ce que vraiment tu veux faire des enfants dans ce monde qui s’ouvre à nous ? »

Cette question, on me l’a posée 100 fois et peut-être que ce sont des considérations que vous avez déjà eues.
De mon côté, évidemment que je me pose la question.
Et aujourd’hui, c’est très étrange, j’ai l’impression qu’on oscille toujours entre déni et catastrophisme.

D’ailleurs, quand on s’intéresse à la racine de « apocalyptique », finalement ça fait beaucoup moins peur.

Avant que la Bible ne s’en empare, le terme « apocalypse » désignait le fait de révéler une vérité cachée et pas nécessairement de la fin du monde.

Alors bien sur il y a de la place pour hurler, c’est sain et nécessaire.

Et par bien des égards, j’ai la conviction que les 2 décennies qui s’ouvrent vont être compliquées.

Mais surtout, nous pouvons être la 1ère génération d’humains à créer un monde plus durable et il y a mille raisons d’être positif car il y a de nombreuses choses qui changent à une vitesse que je trouve inouïe.

Je suis moi-même le produit de tout cela, j’ai décidé de favoriser mon bien-être à mon bien vivre.
Ce n’est pas sans conséquence et cela nécessite des ajustements mais je vois bien que beaucoup de personnes se posent ce genre de questions, cherchent du sens.
On est de plus en plus critique avec des smartphones qu’on nous a mis dans les mains, avec la domination du monde économique sur tout le reste et tellement d’autres sujets.

Alors bien sûr, les vendeurs de peurs gagnent les élections aidées par des algorithmes qui sont eux-mêmes biaisés à favoriser les informations négatives.
Mais je vois aussi que les plus jeunes et ceux qui comprennent le mieux ces problématiques, commencent à reprendre le pouvoir sur leur téléphone et sur leur vie.
Moi-même je m’attelle à travers Vlan ! et Ping ! à faire changer la perception des choses.

Oui bien sûr, rions, amusons-nous mais agissons aussi à notre manière en reprenant le contrôle de notre attention, en sortant des logiques performatives en regardant le réel pour ce qu’il est, c’est-à-dire une chose malléable et embrassons cet optimisme apocalyptique et faisons bouger les choses comme elles.

Cette semaine sur Vlan! & Ping!

D’abord à noter qu’alors que mes podcasts entame une nouvelle phase de croissance, je cherche des partenaires pour Vlan! et Ping! afin d’enrichir l’expérience des auditeurices donc si cela peut faire du sens pour la marque pour laquelle vous bossez, parlons-en ensemble avec plaisir!

Et si vous n’avez pas de marques particulières, j’ai créé un tipeee pour m’aider à développer et financer mes podcast! Ca parait rien mais votre aide est indispensable.

Vlan! : Un navigateur du vent des Globes nous apprend à faire de la peur son amie

Je crois que je suis courageux mais comme l’explique Eric Bellion, c’est un sentiment à géométrie variable en fonction de la situation.
Ce qui est certain c’est qu’une course en solitaire dans un environnement aussi peu fiable que l’océan, c’est beaucoup beaucoup de courage de mon point de vue.

Il nous parle de son voyage intérieur, de la technique mais surtout de son rapport à la peur dont il a fait son alliée.
On parle aussi beaucoup de diversité, vous allez adorer

Ping!: Peut-on concilier éthique et profits? avec Mona Caroline Chammas

Evidemment dans cette période très complexe, on a tendance à tout mettre d’un coté ou de l’autre…l’éthique en business est un sujet plus compliqué qu’il n’y paraît. C’est facile d’avoir des grands principes mas la réalité est souvent plus complexe et c’est pour cela que j’ai voulu m’asseoir avec Mona Caroline Chammas qui est avocate spécialisée en éthique.

Nous avons abordé des thèmes variés comme l'impact culturel de l'éthique, les dilemmes que rencontrent les entreprises internationales, et la manière dont l'éthique peut devenir un moteur de durabilité. Elle partage également des exemples concrets issus de son expérience, des dilemmes sur le travail des enfants à la gouvernance éthique dans les organisations.

Les épisodes que vous avez pu rater :

Hier soir, on m’a encore parlé d’Esther Perel et du fait que c’était vraiment trop dommage qu’il y ai si peu de contenu en français de sa part!
Esther est une excellente amie et c’est pour cela que je l’ai reçu très tôt dans le podcast (épisode 40) mais si vous ne la connaissez pas encore…pffff, c’est juste FOUUUUUU!!!
C’est juste la meilleure thérapeute de couple au monde et je pense que les 2,1 millions de personnes qui la suivent sur Instagram vous l’expliquerait sans doute mieux que moi!

Je ne sais pas si vous le savez mais J’ADORE Joël de Rosnay, c’est un homme qui m’a toujours inspiré un très profond respect parce que surfeur de la 1ère heure (c’est lui qui a importé le surf en France) parce qu’homme totalement brillant, parce qu’accessible, bref, le “full package” et j’avais eu la chance de le recevoir avec mon amie Aurélie Jean.
C’est pas un épisode récent mais vraiment ca vaut le coup.
On y parle d’I.A. à un moment ou les personnes se posaient moins de questions sur le sujet qu’aujour'd’hui.

DES LIENS TOUT À FAIT INCROYABLES!

  1. L’hypersensibilité existe-t-elle?

    Oui bien sur, l'hypersensibilité comme un trait de tempérament impliquant une perception et un traitement approfondis des stimuli internes et externes, touchant environ 15 à 30 % de la population.
    Ce trait n'est pas exclusif aux personnes introverties, environ 30 % des individus hypersensibles étant extravertis.
    Moi je pense que je fais parti de ces personnes hyper sensible, et si comme moi vous voulez en savoir plus sur ce sujet, il suffit de cliquer ici :)

  2. Un des challenges que pose l’I.A est évidemment l’apprentissage

    Cet article examine les défis posés par l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans la création de photos, notamment en matière de désinformation historique. Il souligne l'importance pour l'enseignement de l'histoire de développer l'esprit critique des élèves face à ces nouvelles technologies, afin de distinguer le vrai du faux. L'article propose des stratégies pédagogiques pour aider les étudiants à analyser et interpréter les images générées par l'IA, renforçant ainsi leur capacité à naviguer dans un paysage médiatique en constante évolution.

  3. Envie de voyager Vs Ecologie - on fait la paix?

    Découvrir l’autre, sortir de chez soi est un besoin inhérent à l’humain.
    Dans son essai Nous avons besoin d’un ailleurs qui n’existe pas, Lucie Azema soutient que, malgré les préoccupations environnementales, le voyage demeure essentiel pour l'épanouissement individuel et la santé démocratique des sociétés. Elle met en garde contre le risque de repli sur soi si l'on encourage uniquement les voyages locaux, soulignant que la découverte de cultures étrangères enrichit la compréhension mutuelle et combat le nationalisme. Azema plaide pour une réinvention du voyage, alliant conscience écologique et ouverture au monde, afin de préserver cette quête humaine fondamentale.

Je me limiterais toujours à 3 liens donc voilà c’est tout pour cette semaine (sachant que Hop! C’est bimensuel comme Ping!), n’hésitez pas à me faire des retours et à partager la newsletter à vos amis, collègues, connaissances si vous la trouvez pertinente. Il y a un bouton juste en dessous !